Cette force de destruction ne s’attaque pas uniquement à telle ou telle partie d’un végétal ; elle n’atteint pas certains arbres comme le sapin des Vosges qui vit très-longtemps sous le couvert, souvent elle réduit une plante à l’état de chétivité et, quand elle la fait mourir, elle ne la décompose pas.
De ce qui précède, il résulte qu’il fallait, pour rendre l’élimination complétement bienfaisante, certains auxiliaires capables d’opérer partout, aussitôt que cela est nécessaire, dans le plus petit détail, quelquefois aussi d’une manière plus générale, les destructions nécessaires de plantes surabondantes, maladives ou mortes, épargnées totalement ou partiellement par les agents atmosphériques et par les plantes absorbantes.
La création des animaux a rendu possible ce genre d’élimination.
Pour l’immense travail qu’elle nécessite. Dieu a créé des milliers d’animaux qui sont chargés d’opérer en détail toutes les variétés d’éliminations, partout où elles sont nécessaires et profitables à l’homme, et de fournir encore des produits nouveaux et variés. Les uns accélèrent la décomposition des plantes mortes, et la mort de celles qui sont débiles ; d’autres éliminent les plantes vivantes.