à la plupart de ceux qui le donnent et qui le reçoivent.
À vrai dire, c’est une traduction du langage de la nature, des manifestations variées par lesquelles elle fait comprendre sommairement et rapidement à tous les hommes ce qu’ils peuvent espérer ou craindre des êtres de la création.
Nous suivrons en cela l’exemple de ces praticiens, et leur mode d’indications nous suffira pour les démonstrations que nous avons à faire sur l’utilité de l’oiseau et sur la protection qui lui est due.
Le lecteur trouvera d’ailleurs dans nos grands auteurs, Buffon, Cuvier, Lacépède, et dans nos spécialistes contemporains un enseignement complet sur tout ce qui se rattache à ces matières et surtout à l’étude de l’anatomie et de la physiologie que nous n’avons pas l’intention de traiter.
En un mot, pour atteindre notre but nous nous proposons seulement de tirer des inductions de ce qu’il y a de principal au point de vue de notre théorie et de facilement déterminable dans les caractères physiques et organiques de l’oiseau et dans sa vie.
Une partie de son organisme, qui constitue un outillage complet et se trouve parfaitement en rapport avec les travaux à exécuter, nous servira d’autant plus pour nos recherches et nos exposés qu’elle est appréciable à la simple vue.
La comparaison suivante complétera notre pensée : Quand un étranger traverse une foule endimanchée, il lui est bien difficile, sinon impossible, de deviner la profession des hommes qu’il coudoie. Si, au contraire, en un jour ouvrable, il les retrouve,