Page:Lettre Kergariou à Anatole de Barthelemy -daté-14-08-1847.pdf/5

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attribue à ces médailles, sont exactes, ne font-elles pas plus anciennes que les monnaies ibériques ou celtibériennes que nous possédons ?

Je suis […] porté à croire que c’est l’imitation grecque qui a dominé, témoins les monnaies de la Germanie, […] philippon, et bon nombre d’autres pièces ; témoin les plus anciennes et les plus récentes, jusqu’au temps d’Ausone, les philippons circulaient encore dans les Gaules.

[…] demeura […] ; mais son influence fut très faible sur le reste de la Gaule, comme on l’a fait observer.

Vous remarquerez qu’a l’exceptions des Celtibériennes, on ne rencontre sur nos gauloises que des caractères grecs ou romains, jamais d’ibères ou de phéniciens ; preuve que nous avons plus emprunté des uns que des autres.

Pour ce qui est de l’Armorique, si vous avez reçu le bulletin du Congrès, vous aurez vu ce que j’y ai dit à la dernière séance, où vous n’assistiez pas à mon grand regret. Car vous auriez pu, mieux qu’aucun autre, me contrôler ou me compléter. J’ai indiqué les types que je croyais pouvoir attribuer à tel et tel peuple, avouant mon ignorance pour les Namnètes et Vénètes, et pressant tous les amis de la science de rechercher de leur côté.

Pour les pièces trouvées, il y a quelques mois, au […], en Saint-Pierre de Pléguen, je ne les connais point, et si vous pouviez m’en procurer, vous m’obligeriez. J’espère toutefois qu’il m’en viendra de Paris.

Quant à la question d’origine, je ne l’ai point touchée.

J’incline à croire avec Lelewel que nos gallo-bretonnes ne font pas très-anciennes. C’est toujours de l’est à l’ouest que la lumière chemine. Toutes sont frappées et non […]. Partout une tête de Bélénus ou du dieu de la cité ; puis le char ou le bige, un génie, un sanglier, une lyre, etc.

Je croirais que les Rhedones et les Curiosolites