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LETTRE SEPTIÈME

Et Claudine, au Palais, n° 164 ; belle femme, mais trop intéressée. Sitôt qu’elle a fait un miché chez elle, vite elle en porte le profit au tripot du premier étage de sa maison.

Toutes ces beautés sont en ce moment rangées autour de moi. Je promène mes regards sur leurs charmes sans trop savoir où les fixer… Pour ne point faire de jalousie, je vais les employer ensemble à mes jouissances. Allons, mesdemoiselles, attention au commandement : Alignez-vous bien, que le rond que vous formez soit parfait. Elles s’alignent par rang de taille.

— Restez immobiles. Et je les passe en revue. Je viens au centre du cercle ; je leur commande un demi-tour, elles obéissent ; et pour ne voir que des culs, je leur ordonne de poser leurs mains à terre. Aussitôt j’aperçois vingt-quatre fesses se touchant les unes aux autres et ne semblant faire qu’un seul et même bloc. Je passe une seconde revue. Je sonde tous les anus afin de connaître le terrain : Aucune ne me semble mériter un choix particulier ; ils sont tous aussi étroits qu’onctueux ; pourtant celui de la belle paysanne me paraît avoir soutenu plus d’assauts que les autres, il est possible aussi qu’il soit le fondement de sa fortune.