Page:Liszt - F. Chopin, 1879.djvu/118

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au gland d’or, les grappes roses du Pérou et les lianes du Brésil, on aperçoit à tout instant quelque tête à la Palma-Vecchio. Des lueurs pourpres d’un splendide couchant éclairent, là aussi, une lourde chevelure qui se détache sur quelque nuage vert-d’eau, encadrant de sa blonde auréole des traits, où le pressentiment de tristesses futures se cache déja sous un sourire encore folâtre ![1]

  1. Dans l’impossibilité de citer des poèmes trop longs ou des fragmens trop courts, nous ajouterons ici pour les belles compatriotes de Chopin quelques strophes d’un ton familier, qu’elles disent intraduisibles, mais peignant d’une touche fine et sentie le caractère général de celles qui habitent ces régions moyennes, où se concentrent les rayons épars du type national ; si non les plus éclatans, du moins les plus vrais.

    Bo i cóz to tam za żywość
    Mlodych Polek i uroda !
    Tam wstyd szczery, tam poczciwość,
    Tam po Bogu dusza młoda !
    . . . . . . . . . . . . .
    . . . . . . . . . . . . .
    Mysl ich cicho w życiu swieci,
    Pełne zycia, jak nadzieje;
    Lubią piesni, tańce, dzieci,
    Wiosne, kwiat, stare dzieje…
    Gdy wesołe, istne trzpiotki,
    I wiewiórki i szczebiotki !
    Lecz gdy w smutku mysl zagrzebie,
    W ówczas Polka taka rzewna,
    Iż uwierzysz, że j?ej krewna
    Najsmutniejsza z gwiazd na niebie !
    Choć człek duszy j?ej nie zbadał,
    W koło serca tak tam prawo,
    Tak rozkosznie i tak łzawo,
    Jakb?yś grzechy w?yspowiadał.