Page:Livre du Chevalier de La Tour Landry.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

froy prit part à la guerre de Bretagne : « Nous, Jean de Bueil, certifions à tous par nostre serment que les personnes ci-dessous nommez ont servy le roy nostre dit seigneur en ses guerres du pays de Bretagne, en nostre compaignie et soubs le gouvernement de M. le connétable de France, par tout le mois de février passé... M. Geuffroy, sire de La Tour, banneret... Donné à Paris, le 30 avril, aprez Pasques 1380[1]. » Trois ans après, nous trouvons aussi le nom de Geoffroy dans « la monstre de Monsieur l’evesque d’Angiers, banneret, d’un autre chevalier banneret, huyt autres chevaliers bacheliers et de trente et cinq escuiers de sa compagnie, reçeus ou val de Carsell le ije jour de septembre, l’an 1383. » Elle commence : « Ledit Monsr l’evesque, banneret. — Mess. Geuffroy de La Tour, banneret, etc.[2]»

En 1383, la femme de Geoffroy de La Tour Landry vivoit encore : car, dans cette année même, son mari acquit avec elle le droit que Huet de Coesme, écuyer, avoit au moulin de Brifont ou de Brefoul, assis à Saint-Denis de Candé[3]; mais elle mourut avant lui, car il épousa en secondes noces Marguerite des Roches[4], dame de la Mothe de Pendu, qui avoit épousé en premières noces, le 28 mars 1370, Jean

  1. Dom Morice, Preuves, t. I, col. 244.
  2. Collection Decamps ; Mss, B. I. Cette mention nous a été donnée par M. Jérôme Pichon, qui, dans une note de son excellent Ménagier de Paris, avoit annoncé l’intention de publier une édition des Enseignements ; c’est à lui aussi que nous devons l’indication d’Augustin Du Paz, à qui nous aurions pu ne pas songer.
  3. Généal. ms.
  4. Généal. ms.