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Page:London - Contes des mers du Sud, trad. Postif et Gruyer, 1948.djvu/201

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et nous serions heureux de lui régler son compile.

« Seulement, alors, nous nous souvenons de la prodigieuse sorcellerie, qui jadis fondit sur nous, et de ce damné second, nous criant : Yah ! Yah ! Yah !

« Et nous ne le tuons pas. »

Oti amorça son hameçon avec un morceau de calmar, qu’il déchira des dents, dans la chair vive du monstre.

Hamecçon et appât s’enfoncèrent, parmi les phosphorescences de l’eau.

« Les petits requins, me dit le noir, sont partis. La pêche va reprendre, dans de bonnes conditions. »

En effet, au bout de quelques instants, la ligne s’agita furieusement. Oti la tira d’un geste rapide et jeta dans la pirogue une autre grosse morue, toute pantelante.

« Beau poisson ! observa-t-il. J’en ferai cadeau à Mac Allister. »