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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/10

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— Jamais été en Équateur ? Alors, suivez mon conseil… N’y allez pas… À moins que vous n’ayez assez de confiance en moi et de cran personnel pour risquer le voyage en ma compagnie. Car il n’y a pas si longtemps que j’y débarquais d’un charbonnier rouillé, au cul sale. Il faisait ses sept nœuds quand tout marchait bien, mais nous eûmes un vent contraire et une avarie de machine au large de l’île de Pitcairn.

« Je ne figurais point parmi l’équipage. Je suis mécanicien de locomotive. Mais je m’étais lié d’amitié avec le patron du bateau à Newcastle et je l’accompagnais, en copain, jusqu’à Guayaquil. J’avais appris que les appointements montaient sur le chemin de fer américain qui va de cette ville à Quito, en traversant les Andes. Or, Guayaquil…

— Un trou à fièvre, glissai-je.