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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/25

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Ni indienne ni spigotte, cette femme était vieille et ressemblait plus à une chouette qu’à une colombe. La seule vue de sa face édentée me coupait l’appétit. Mais elle tenait bien mon ménage, ne dépensait pas outre mesure.

« Cet après-midi-là, après une bonne et longue sieste, qui est-ce que je trouve dans la cuisine, aussi à l’aise que si elle avait été de la maison ? Ma bougresse d’Indienne ! La vieille Paloma, accroupie à ses pieds, lui frictionnait les genoux et les jambes comme pour la guérir des rhumatismes… Je savais bien que cette fille n’en souffrait pas, car j’avais apprécié son agilité. Du coup, ma colère éclata. Sarah le sait, je ne puis supporter des femmes à tramer autour de moi… surtout des femmes jeunes et pas mariées. Mais que faire ? La vieille Paloma prenait le parti de l’Indienne et jurait de la suivre si elle partait.