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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/26

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De plus, elle me traitait d’imbécile de plus de façons que n’en connaît la langue anglaise. Les jurons espagnols te plairaient, Sarah, et tu aurais été ravie d’entendre fulminer contre moi la vieille Paloma.

« Je finis par céder bien à contrecœur. La vieille prétextait avoir besoin de l’aide de Vahna pour le ménage – mensonge manifeste. Paloma ne me confia jamais la vraie raison de son attachement pour cette fille. En tout cas, Vahna se montra peu encombrante. Elle restait tranquillement à la maison, bavardant avec Paloma et lui faisant quelques commissions.

« Toutefois, je ne tardai pas à deviner chez elle une terreur secrète. Si un copain entrait pour boire un coup ou faire une partie de cartes, l’inquiétude de l’Indienne faisait peine à voir. Je questionnai Paloma sur les motifs de ce tourment : la vieille prit un air solennel et hocha la tête, comme si tous les diables de l’enfer se disposaient à nous envahir.

« Enfin, certain jour, Vahna reçut une visite. N’étant point de service, je passai