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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/32

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« Ce soir-là, assise auprès du feu, comme à une veillée mortuaire, Vahna consentit pour la première fois à me faire ses confidences.

« Reste ici, me dit-elle, et la vieille Paloma l’approuva du geste. Je te montrerai l’endroit d’où mon frère a tiré la pépite, si tu ne nous quittes pas.

« Trop tard, lui dis-je, et je lui en fournis l’explication.

— Lui as-tu appris que j’attendais ton retour en Nébraska ? questionna Mme Jones, froide et impassible.

— Voyons, Sarah, pouvais-je froisser les sentiments d’une pauvre Indienne ? Bien sûr que non, je ne le lui ai pas appris.

« Elle et Paloma se parlèrent alors dans leur langue et Vahna me dit :

« — Si tu restes, je te montrerai la plus grosse des pépites… la mère de toutes les autres.