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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/33

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«  Grosse comme quoi ? lui demandai-je. Comme moi ?

« Elle se mit à rire.

« — Plus grosse que toi, me dit-elle. Beaucoup, beaucoup plus.

« — C’est impossible !

« Mais elle m’affirma l’avoir vue, et Paloma soutenait ses dires. Bref, à les entendre, cette seule pépite valait des millions de dollars. La vieille Paloma ne l’avait jamais vue, mais elle en connaissait l’existence par ouï-dire. Cette pépite constituait un secret de tribu qu’elle ne pouvait partager, n’étant qu’à demi indienne.

Julian Jones marqua une pause ponctuée d’un soupir.

— Les deux femmes insistèrent tellement que je finis par me décider pour…

— La garce, proféra aussitôt Mme Jones.