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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/43

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« Je regardais ce copeau au clair de lune, le retournais en tous sens, cherchant à me rappeler d’où il venait, quand soudain, dans ma tête, se produisit un craquement comme si quelque chose venait de s’y rompre. D’un seul coup, je revis Vahna écartelée sur l’énorme pépite et le vieux au bec d’aigle brandissant le couteau de pierre et… enfin, tout ce qui m’était advenu depuis mon départ du Nébraska jusqu’à l’instant où je rampai vers le jour hors de mon trou dans la neige, après avoir été précipité du haut de la montagne.

« En revanche, j’avais oublié tous les événements consécutifs à cette chute. Lorsque Sarah me dit que je l’avais épousée, je refusai de l’entendre. Il fallut, pour m’en convaincre, le témoignage de toute sa famille et du pasteur qui nous avait unis.