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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/164

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La fabrique de jute n’ayant pas tenu sa promesse de porter mon salaire à un dollar vingt-cinq par jour, moi, jeune Américain né libre, dont les aïeux avaient pris part à toutes les guerres depuis celle qui précéda la révolte des Indiens, j’usai de mon droit souverain de libre contrat en lâchant mon emploi.

Toujours résolu à me fixer quelque part, je regardai autour de moi. Un fait me crevait les yeux : le travail de manœuvre ne rapportait pas. Il fallait apprendre un métier, et je choisis celui d’électricien. On réclamait de plus en plus de ces spécialistes. Mais comment devenir électricien ? Je ne possédais pas les moyens de fréquenter une école technique ou une université, et au demeurant je ne prisais pas beaucoup ces institutions. J’étais un garçon pratique dans un monde pratique.

D’ailleurs je croyais dur comme fer aux vieilles