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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/254

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Arrivé en Australie, j’entrai à l’hôpital pour me retaper ; je projetais de poursuivre ensuite la traversée. Durant les longues semaines que je passai étendu sur mon lit, je ne souffris nullement de la privation d’alcool, et je ne m’en tracassai pas, car je savais bien que j’en retrouverais une fois sur pied. Mais quand je pus marcher je n’étais pas complètement guéri. J’avais toujours la peau argentée comme Naaman. La mystérieuse maladie du soleil, que les grands spécialistes de l’Australie même ne connaissaient pas à fond, continuait à me rider et à attaquer mon épiderme. La malaria me minait toujours et me jetait sur le dos, en proie au délire, lorsque je m’y attendais le moins. Cette fièvre m’empêcha même de faire une double tournée de conférences qui avait été organisée.

Abandonnant mon voyage sur le Snark, je me