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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/64

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l’aventure semblaient toujours descendre la rue bras dessus, bras dessous avec John Barleycorn. Pour connaître les deux premiers personnages il me fallait fréquenter le troisième ; sinon je n’avais qu’à retourner à ma bibliothèque gratuite, lire les exploits d’autrui et borner les miens à rester esclaves de la machine à dix cents l’heure.

Non, je ne me laisserais pas détourner de cette vie intrépide sous prétexte que les hommes de mer nourrissaient un penchant bizarre et coûteux pour la bière, le vin et le whisky. Qu’importait, après tout, si leur notion du bonheur impliquait le besoin étrange de m’associer à leurs beuveries ? S’ils persistaient à acheter leur poison et à me l’imposer, eh bien ! je le boirais. Ce serait mon tribut à leur camaraderie. Et je n’étais pas obligé pour cela de m’enivrer. N’avais-je pas gardé mes idées nettes, l’après-midi de dimanche où j’avais décidé l’achat du Razzle-Dazzle, alors que les autres en avaient leur compte ? Eh bien ! je pouvais continuer ainsi à l’avenir : boire quand cela leur ferait plaisir, mais éviter avec soin l’abus de la drogue.