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LES TEMPS MAUDITS

porteur d’un explosif puissant, tout nouveau et en quantité suffisante pour faire sombrer un cuirassé.

Nous nous obstinâmes. M. Hale y était résolu. Nous déboursions en moyenne cent mille dollars par semaine pour notre police secrète. Nous nous étions assuré les services de Pinkerton et d’agences innombrables de détectives privés et des milliers d’autres gens émargeaient à notre caisse. Nos agents fourmillaient partout, sous tous les déguisements, et pénétraient dans tous les milieux de la société. Ils s’attachèrent à une multitude de pistes : plusieurs centaines de suspects furent arrêtés, et à certains moments notre surveillance s’exerça sur des milliers de personnages douteux, sans aucun résultat appréciable. À chaque instant, les F. de M. changeaient leur mode de correspondance. Chacun de leurs messagers, aussitôt appréhendé, était inévitablement reconnu innocent de toute complicité et les signalements des personnes qui les avaient envoyés ne concordaient jamais.

Le dernier jour de décembre cet avis nous parvint :