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Page:London - Pleine Lune, paru dans Noir et Blanc, 13 mai 1934.djvu/8

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— Ce n’est rien, dit-il. Pourquoi en voudrais-je à ces pauvres bêtes d’avoir cherché provende plus grasse ?

Il possédait un chien qu’il appelait Mars, grand et superbe animal, moitié chien courant et moitié limier, avec les qualités des deux races. John affectionnait particulièrement Mars, qui ne le quittait jamais. Mais je sus prendre patience et quand l’occasion se présenta, j’attirai la bête à l’écart et lui servis un appétissant bifteck assaisonné de mort-aux-rats. Eh bien ! croyez-moi si vous voulez, John Claverhouse ne parut pas s’en affecter le moins du monde. Ses rires n’en furent ni moins bruyants ni plus rares et sa figure ressembla plus que jamais à une pleine lune.