Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/60

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avec un tel soin que l’on aurait dit qu’il cherchait sur chacun la signature de l’artiste auteur de la vignette. Il n’en passa pas un. Cela dura une demi-heure, Après, le Chinois les donna au nègre. Le nègre s’attacha la lanterne au cou et se mit à compter et à vérifier. Il n’alla pas plus vite que son compère ! Après, il les redonna au Chinois, qui se remit à les recompter et à les revérifier. Enfin, ce fut fini ; le Chinois les glissa dans sa ceinture.

Il souffla sa lanterne, regagna son embarcation et, silencieux, dans la nuit chaude, emportant l’argent du pêcheur, il rama vers son bouge.

— En route, dit Acoupa.

Et il enleva la pirogue.

Elle a sept mètres de long et un mètre de large. Nous sommes sept dedans. Il fait noir. Nous longeons la forêt vierge. Soudain, comme sur un ordre, les moustiques nous attaquent furieusement.

Deverrer, qui est jeune, geint sous