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L’ÂME QUI VIBRE


Enfin le jour, résolument,
Crève le ciel et s’aventure ;
Il rend visite à la nature,
Et prépare son campement.

Honteux, le soir s’en va, s’envole,
Il n’est au loin plus qu’un point noir,
Honteux s’en va, s’en va le soîr
Vers l’autre pôle.

Il fuit, tirant comme un fardeau
La lourde traîne de son ombre,
Et son ombre, elle-même, sombre
De l’autre côté du rideau.