Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/208

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Une vedette pique sur l’Itabera ; elle amène la police.

La vedette est pour nous. Nous descendons. M. Luiz me précède. L’agent 29, la main gauche sur l’étui éblouissant de son revolver, me suit pour mieux me protéger. En route !

Nous atteignons le quai.

— Crac ! vous y êtes ? fait M. Luiz. Et allez ! voilà les photographes qui croissent et multiplient. Crac ! Crac !

On me pousse dans les locaux de la police maritime. Les journalistes m’y attendent et me sautent dessus.

Enfin ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Ils me montrent vingt journaux où ma photo domine, et sur quatre, sur cinq colonnes : O caso Dieudonné ! (Le cas Dieudonné.) Recordacoes da terra dos mortos. (Souvenirs de la terre des morts.) Dieudonné victima da justicia dos homens. Une caso de erro judiciario, Dieudonné sera innocente.