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LA CHINE EN FOLIE

la propriété de l’État. Après avoir ordonné, aux diverses administrations des Chemins de fer, de ne plus les vendre, ni de s’en servir comme garantie pour des emprunts personnels, le ministre se fait un devoir de déclarer par le présent avis que si une administration chinoise, à l’intérieur du pays ou à l’étranger, vend les biens sus-mentionnés, l’opération ne sera pas reconnue par ce dernier, qui se réserve d’agir, en des temps meilleurs. »

Maintenant, prenons un rickshaw et dirigeons-nous vers Chien-Men, la Porte de Devant. Un ancien ministre exilé, mais qui s’est administré lui-même l’amnistie, veut me faire déjeuner. Je suppose qu’il doit se cacher. En sa compagnie, voilà six mois, j’ai fait la traversée. Il me disait alors n’être pas excessivement fier de sa décision.

— Je serai forcé de prendre des précautions, répétait-il.

Nous y voici. C’est bien lui. Il ressemble un peu plus à un petit bonhomme d’ivoire. Ayant retrouvé de la bonne vieille drogue de derrière les fagots, il doit fumer quelques pipes de trop. Mais ce n’est pas mon affaire.

Il a d’autres hôtes, il me présente à l’un d’eux :

— Le chef de la police !