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Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/90

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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

— S’il revient ?

— On l’assomme.

— Et si les autorités font des difficultés pour les unir ?

— On ramène sa femme à Maisons-Laffitte. On la marie avec un lad. On la rembarque. Et la fête continue.

— Alors vous avez toujours la petite casquettière ?

— Et pour toujours. Dans un an elle cessera le travail. Elle a gagné ses galons. Moi je vendrai ce qui me reste (ses trois femmes d’Argentine), je rentrerai en France et tous deux, désormais bourgeois, elle, fière de moi et moi, fier d’elle, nous irons l’hiver à Nice, le printemps à Saint-Cloud, l’été sur la Marne et l’automne à Montmartre.

Il était six heures du matin.