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MARSEILLE, PORTE DU SUD


Tout est toujours nouveau en mer — ne serait-ce que les passagères. Leur vie courante est justement ce qui fait l’extraordinaire des autres vies. Dans le même voyage, l’homme de terre et l’homme de mer ont deux buts différents. Le but du premier est d’arriver, le but du deuxième est de repartir. La terre nous tire vers le passé, la mer les pousse vers le futur. De la féerie pour quatre murs !

— Salut !

Celui-ci est débarqué du matin. Il est midi. Il vient à ce café, port intérieur de Marseille.

Aux trois tables de marbre, il n’y a plus de place.