DIOCÈSE DE CHRTHES. m
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teaudun d’un évoque auquel étaient soumis le Danois, le Vendômois et, sans doute, aussi le Blésols~). Le rétablissement de l’unité politique de l’ancienne cité chartraine, en 58/i, eut pour conséquence naturelle l’abolition du nouvel éveché, elle diocèse de Chartres, rétabli en ses limites primitives, suhsista pendant plus de onze siècles. Mais c’est a ses dépens qu’on créa, vers la fin duxvu’’ siècle, le diocèse de Blois, presque identique, durant la première phase de son existence, de tCoy a 1700, à l’éveché mérovingien de Châteaudun M.
En dehors de la ville épiscopale et de sa banlieue, qui composaient nne circonscription ecclésiastique Indépendante des archidiacres, le diocèse de Chartres se partageait, dès 10~0 environ, en si. archidiacunésM dont l’établissement remontait vraisemblablement à une date sensiblement antérieure, car ils avaient pour base exclusive les pays entre lesquels la cité de Chartres était divisée dès l’époque mérovingienne. L’archidiaconé de Chartres représentait le pagus Ca/’Ho~c/iH~ et la partie chart raine de l’Etnmpoi’s ;’ l’archidiaconé de. Poissy comprenait la partie chartraine du Pincerais et du Mérezais, et chacun des quatre autres archidiaconés~ répondait respectivement aux pf~ Dorc<&MM :M, DH/ïc/M~, I’oc :’Hc~s et Blesensis. Les noms de ces diverses circonscriptions M ne semblent point avoir varié au cours des siècles M. Sur l’éphémère ëvécliè de Chateaudun, voir A. Longnon, Cco~’a~/ne Jf ( ?a ;e au M* 6 !cc7e, p. Say-SaS. Le diocèse se composait évidemment des parties du diocèse de Chartres soumises a SIgebert, c’est-a-dit’c du Dunois et du Vendôtaois, et ! il est assez Yrai" semblable que le Blésois, alors isolé du surplus de Feveché chartrain, en dt’pend&it également.
La bulle d’érection du diocèse de Blais, en date de i6gy, attribue au nouveau diocèse les, archidiaconés de Blois et de Vendôme, ainsi qu’une partie de celui de Dunois «Dictum oppidum Blesense, nec non districtus et territoria integra arehidiaconatuum Blesensis et Vindocinensis, ac ccrtam partent seu portionem archid !aconatus Dunensis per veneratjHem fratrem nostrum episcopum et dilectos filius capituli canonicos Carnotenses assignatam et deHncahim. (Ga~M C/Mh’fMf~ t. VfH
instrumenta, col. 4~t-A5a.)
Pour ~antiquité respective- des six arclildiac’onës du diocësp, voir le livre de MM. Lu.cien et René Aferlet, Les dignitaires de f<’y/ :M A’o<f’e-Dhma de e/<M)’h’M’(&x<M c/trotio/oOMHM), p. ray, i7[~, i65, iy8, tg3*et 200. eetodYpag’e forme le <bmB V des -47’cKt’M du diocèse de e/fa ;’<)’e~, de l’abbe Metais.
Si l’on cti ci’nit Desnoyers (Topographie fcc~MKHft~nc de ~K~’fHtCf, p. 338 de r-d/MHtnrc /tM~ffo publié par la &)f :t’/c r/ !M{b :rc de 7~Y<Cc, année 1853), ces noms ngureraient déjà en un acte de l’an 111 o, où paraissent les six archtdiacres du diocèse. Mathcureusemf’nt ce) acte a été fabrique au xv* idècle (L. Merlet, Cftt’fH~ire de ~’f/M~nv de lit SMmf<y)’Hi :<c de Tiron, t. t, p. 6).
Plusieurs dos arctndiaconés avaient ce-