Page:Longnon - Pouillés de la province de Sens.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

INTRODUCTION.

X.XXYm

autres paroisses continuèrent à former un archidiaconé du diocèse d’Orléans, mais, réduites alors, sans doute, au rang de succursales, quatre d’entre elles, Chilleurs, Dadonville, Guigneville et Trainou, ne figurent point dans le compte des procurations de i3yo~. Par contre, ce dernier document mentionne en l’archidiaconé de Pithiviers onze nouvelles paroisses, le Bourgneuf, Courcy, Izy, les quatre paroisses de la ville de Pithiviers~, Rébréchien, Saint-Martinle-Seul, Seichebrières et Yèvre-le-Châtel ~). Je crois devoir ajouter enfin que, des trente-six paroisses du xr~ siècle, une seule a laissé son nom primitif, Luyères, pour y substituer le vocable de son église paroissiale, Saint-Germain. Naguère encore, les érudits français ignoraient que, dès 1870, la liste des paroisses du m !’nM~r :’H ?H ~r/ !H~ eût été publiée purement et simplement par M. Reifferschied dans les comptes rendus de l’Académie de Vienne~. Cette édition du curieux texte, la première en date, a été récemment reproduite par M. Riese qui, interprétant les mots de 7H :/ïM/er :’o ~4r/ :t :~ de façon inexacte, a cru que la liste en question concernait l’abbaye de Saint-Arnoul de Metz et s’est conséquemment efforcé d’identifier les lieux mentionnés avec autant de villages avoisinant le cours de la Moselle < COMPTE DE PROCURATIONS POUR LES ANNÉES 1369 ET 1370. Le compte des procurations payées en i36Q et iSyo au Saint-Siège, par les bénéficiers du diocèse d’Orléans~, est tiré des Archives du Vatican, vol. 207 des Colleclorie (f°~ 70 r° à 8g r"), manuscrit désigné dans limprimé par la lettre R, initiale du nom de la ville de Rome. <*) Elles reparaissent cependant, à titre de paroisses, dans les pouillés des derniers siècles de l’ancien régime.

~) J’estime, sans en être absolument certain, que le nom Pe<t’er placé en tête de

la liste du xi° siècle désigne plus vraisemblablement Pithiviers-le-Vieil. La ville de Pithiviers doit effectivement son origine à la forteresse élevée en ce lieu au commencement du

xi° siècle, par une noble dame Héluis, qui semble avoir fait partie de la puissante maison de Broyés.

Je raisonne ici, bien entendu, dans l’hypothèse que la liste du xv* siècle mentionne sous le nom d’Yèvre, 2 ?t)ra, la paroisse d’Yèvrela-Ville et non celle d’Yëyre-le-ChâteI.

M T. LXI, 1869 (puMIé en 1870), p. 697. ~brre~ot~n.zHat~ de Trèves (annexe

de la Westdeutsche ~e :<sc~)’yt), t. XXI, marsavril i go2, col. /44.-45. Les faits que je viens d’énoncer ont été mis en lumière par M. Maurice Prou, en une note insérée dans le Afoyex âge, année 1903, ?. i go.

Voir, pour l’Intelligence de ce compte, le titre général du registre original, imprimé à la page 62 du présent volume.