Page:Longnon - Pouillés de la province de Sens.djvu/47

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xLn INTRODUCTION.

Le plus ancien pouillé du diocèse de Paris dont le texte nous soit parvenu figure dans la partie primitive du Cartulaire de l’Evoque, aujourd’hui le manuscrit latin 5626 de la Bibliothèque nationale (f"’ 8r°a 11 r°). Fréquemment cité au xvnr’ siècle par Lebeuf, il a été publié en 18 53, avec le volume qui nous l’a conservé, au tome 1 du Cartulaire de Notre-Dame de Paris Mais en reproduisant ce précieux texte, Guérard a négligé de distinguer du texte original les additions qu’on y avait faites au cours du xm° siècle. IL ne s’est point préoccupé d’autre part, peut-être parce qu’ils n’étaient plus guère lisibles, des chiffres de la taxe apostolique ajoutés vers le commencement du xiv’’ siècle, semble-t-il, aux noms des églises des doyennés de Châteaufort, de Linas et de Montreuil qui étaient de plein droit à la collation de l’évêque, ainsi qu’à ceux de deux autres bénéfices~). J’ai naturellement reproduit, de mon côté, toutes les additions dont le vleu : pouillé avait été l’objet, mais je les ai imprimées en italique, et, dans la mesure du possible, j’ai indiqué en note leur date probable. Bien que les additions motivées par la taxe apostolique ne portent que sur 85 églises seument et que l’on possède, pour le diocèse tout entier, un compte de décimes daté de 13 5 3, il n’était pas sans intérêt de leur donner une publicité qu’on leur avait jusqu’ici refusée. En effet, si les différences qui existent parfois entre les chiffres de la taxe donnés par le Cartulaire de l’Evoque et ceux que fournit le compte de i353 peuvent n’être en certains cas que le résultat de lapsus, il n’est pas’douteux cependant que plusieurs des variantes du Cartulaire représentent une taxe primitive, et il convient de signaler, d’une façon particulière, la taxe indiquée pour les trois églises de Chaville, des Lais et de VIllemoisson qui ne figurent en aucun autre texte que le Cartulaire. lime reste maintenant à justifier le titre que j’ai donné au pouillé transcrit 0 Pages t2 à IQ. – L’égHse de Ris et la cbapeUe du PIessis-Luxarchcs (p. 35 2 et 355 M).

VI. DIOCÈSE DE PARIS

FOUILLÉ ÉCRIT VERS 1205.