-TDIOCËSE DE PARIS. xLv
permets de reproduire son argumentation. « li en parle à deux reprises, écrit-il : la première fois pour dire que les pèlerins de Saint-Jacques l’ont fondée et /Hrec et qu’elle sera fort belle la seconde fois pour s’excuser de ce qu’il a mentionné cet édifice parmi des églises où le culte est public, tandis que les confrères de Saint-Jacques ne font dire l’office que pour les membres de leur confrérie, et il ajoute que c’est un monument construit de la veille M. Or on sait d’ailleurs que SaInt-Jacques-de-1’IIôpital avait été commencé en i3ic), que Jean de Marigny, évéque de Beauv ais, y dit la première messe le dimanche. 18 mars 182 3, et que la dédicace en fut solennellement célébrée par le même prélat en l’année i32y. Ces données ne sont en rien contredites par le reste du document, et dès lors il est permis d’en déduire sans crainte qu’on était aux environs de Tan i3a5, lorsque notre auteur écrivait M. Le manuscrit de l’un et de l’autre Dit des Moutlers est indiqué, dans les notes du présent volume, par la lettre P. A rencontrer fréquemment en trois des volumes de l’Ilistoire ~H diocèse de Paris, de LebcufM, la mention d’une liste de prieurs tenus de fournir le piment à l’église cathédrale, la curiosité me vint de recourir au document même, qui, le savant auteur le constatait, est écrit à la fin de l’obituaire de Notre-Dame~. Le texte en est très court et, pour ce motif, risquait fort de rester inédit ; j’ai cru dès lors qu’on me saurait gré d’en faire connaître la teneur et l’ai publié à la page 36g de ce volume. Le piment est cette plante de la famille des labiées que l’on nomme en français mélisse~, et le chapitre de l’église cathédrale exigeait qu’à tour de rôle, les prieurs de cette région boisée sise à l’ouest de Paris, qui dépendait du doyenné de Châteaufort, lui en livrassent annuellement, la veille de l’As- ~Versiayàaoa.
~’Versa8a-3()a.
Bordier, Les églises et ntoy :a~<crM de Pàrt~ p. 25-a6.
Histoire du diocèse de Paris, t. VII, VIH et IX.
Manuscrit latin 5l 85 cc de la Bibliothcque nationale, P 3ag ’°. Cet état est une sorte de COMPTE DU PIMENT.
mise au net de notes Ëgurant quelques pages plus loin, au folio 33a r°.
Comme l’atteste Dom Carpentier en
un article additionnel du Glossariam nte~Kp ef
!n/ ?;n<c latinitatis, de du Cange (édit. Henschel,
t. V, p. 25o), piment est en Normandie
le nom vulgaire de la mélisse. Cf. Charles Joret,7’~orc~o~n/<Hre Je/<ïA’orman~ :f,n. i5i.