Lorsque les peuples offensés se soulèvent, ils n’abandonnent jamais leur entreprise qu’après avoir obtenu satisfaction.
Eh bien ! mes amis, défendons cette porte comme l’entrée d’un fort.
Vive Fontovéjune !
Le beau chef qu’ils ont là !… J’ai envie de faire une sortie et de tomber sur eux.
Modérez-vous, monseigneur.
Amis, voilà le tyran et ses complices. — Fontovéjune ! et meurent les tyrans !
Peuple, écoutez.
Des hommes outragés ne peuvent rien entendre.
Si j’ai commis quelques fautes, dites-les-moi, et, foi de chevalier, je m’engage à les réparer.
Fontovéjune ! Vive Ferdinand ! meurent les traîtres et les mauvais chrétiens !
Vous ne voulez donc pas m’écouter ! — C’est moi, c’est votre seigneur qui vous parle.
Non pas ! notre seigneur c’est le roi catholique.
Écoutez-moi, vous dis-je.
Fontovéjune ! meure Fernand Gomez !
Scène III.
Faites halte ici, femmes vaillantes, braves soldats. Ici est notre espérance.