vement. En faisant même abstraction de l’influence favorable du milieu ambiant, 2 kilogrammes de produits de combustion rejetés à une vitesse de 1.500 mètres à la seconde donneraient une quantité de mouvement de 300 kilogrammes-seconde.
Prenons le problème d’une autre façon : voyons quelle serait la pousser pour un rendement utile de 5 %, chiffre assez faible, on en conviendra et très inférieur à celui que donne le moteur-hélice aux vitesses usuelles. Les quelque 5 millions de kilogrammètres latents que contient un kilogramme d’essence donneraient 100.000 kilogrammes utiles. En Supposant un temps de fonctionnement d’une heure, soit 3.600 secondes, il y aurait environ 70 kilogrammètres disponibles à la seconde, soit pour une vitesse de 70 mètres à la seconde (environ 200 kilomètres-heure) un effort de traction de 1 kilog. Dès la vitesse de 250 km.-heure, nous aurions donc la formule du kilogramme d’effort au kilogramme de combustible brûlé. C’est sensiblement ce résultat que nous avait fourni le calcul approximatif précédent.
Dans cette formule, il n’est plus nécessaire de faire intervenir la vitesse, étant entendu que l’effort obtenu en est sensiblement indépendant. Le kilogramme d’effort de traction au kilogramme de combustible brûlé, voilà la formule qui serait souhaitable et suffisante pour des vitesse avoisinant 300 kilomètres à l’heure. Il est à craindre que le moteur-hélice ne puisse pas la satisfaire.
Ce rendement de 5 % que nous avons indiqué sans le justifier en aucune façon, est-il réalisable ?
Faisons l’expérience suivante : accolons par leurs bases deux lampes à essence dites lampes à souder, les chalumeaux s’opposant, c’est-à-dire leurs ajutages dirigés tangentiellement dans le même sens de rotation. Suspendons ce système équilibré, de telle façon que les axes des deux chalumeaux soient dans un même plan horizontal. Les lampes étant allumées, le système se met