Ce qui manquait à l’homme pour pouvoir quitter le sol est enfin apparu ; le moteur léger n’est pas encore tout à fait au point, cependant son fonctionnement est déjà très suffisant pour effectuer quelques bonds, quelques timides envolées. Mais il faut partir et arriver, il faut perdre et reprendre contact avec l’appui-terre.
Dans sa hâte compréhensible de réaliser enfin ses aspirations millénaires, il ne se met pas en quête d’imagination et il adopte purement et simplement les procédés de la locomotion terrienne.
Et ceci semble, d’ailleurs, logique, puisqu’il s’agit tout d’abord de se sustenter par la terre, d’utiliser l’organe idoine : la roue.
Elle présente bien des avantages : elle est simple, elle s’harmonise bien avec l’hélice, dans le démarrage, pour le développement des efforts de traction considérables nécessités, non pas tant de son fait que de celui des forces d’inertie des masses à mettre en mouvement. Presque tous les chercheurs l’ont adoptée dans leurs essais. Les frères Wright et quelques autres employèrent des procédés différents et qui, dans leur genre et surtout