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L'Air et la Vitesse


pas encore développé, prend une vitesse assez grande, suivie d’un ralentissement brutal, d’un à-coup, au moment où il se développe. Nul doute que nos courageux observateurs préféreraient avoir seulement à actionner un déclic pour descendre avec leur nacelle, plutôt que se jeter dans le vide, ainsi qu’ils ont accoutumé de le faire.

Mais tout ceci est subordonné à la possibilité d’aborder le sol à des vitesses de 10 à 12 mètres à la seconde, quelque chose comme 40 kilomètres à l’heure. Il faut être bien persuadé que la chose est parfaitement possible et facilement réalisable en dotant la nacelle d’un dispositif d’amortissement, d’une matelassure de préférence pneumatique et, par conséquent, très légère : une sorte de ballonnet enrobant la nacelle et se dégonflant progressivement à l’atterrissage, par le jeu de valves spécialement aménagées à cet effet. Le dégonflement a pour but d’empêcher le rebondissement et le traînage au sol, dans de cas de vent notable.

Cette question de l’amortissement de la nacelle du parachute amorce celle de l’amortissement de l’avion qui doit être un auto-parachute.