augmentant (nous supposons que le plongeur a la position classique : les bras étendus en avant, protégeant la tête) et, d’autre part, la résistance spécifique de l’eau décroît rapidement, puisque la vitesse décroît. La percussion doit croître rapidement de 0 à un maximum, pour décroître ensuite assez lentement jusqu’à 0.
Il est certain que cette analyse succincte ne permet que des déductions assez vagues. Nous ne retiendrons que cette constatation indiscutable : le corps humain est susceptible de subir des percussions d’un ordre beaucoup plus élevé que celles qui sont ressenties dans les freinages habituels.
Les exemples que nous avons cités relèvent plus ou moins de l’Acrobatie. Dans acrobatie, il y a deux choses : il y a adresse et il y a danger, celle-ci devant conjurer celui-là. Mais d’ailleurs, l’aviation ne comporte-t-elle pas actuellement ces deux facteurs ? Ce que l’on doit retenir, c’est que, dans certaines conditions, le corps humain peut supporter certaines épreuves et qu’il doit pouvoir les supporter dans des conditions similaires pour lesquelles l’acrobatie n’entrerait pas en jeu, qui ne nécessiteraient aucune adresse, aucune manœuvre même et qui, en supposant la réalisation de dispositifs à fonctionnement sûr, ne feraient encourir aucun danger, c’est-à-dire n’entraîneraient aucun trouble dans l’organisme.
Dans les limites, encore imprécises, des percussions maxima que l’on peut adopter, il convient de distinguer deux échelons : d’abord les percussions correspondant à des arrêts que nous appellerons confortables, c’est-à-dire n’apportant aucune gêne, aucun trouble et même aucune sensation désagréable. C’est le chiffre qu’il conviendrait d’adopter pour les cas usuels, les cas normaux. Ensuite, les percussions correspondant à des arrêts d’urgence, pouvant s’imposer dans certaines circonstances et pour lesquelles on peut adopter un chiffre plus fort, donnant un arrêt plus brusque, pouvant produire un étourdisse-