dans son complet de drap gris. Nouveaux saluts. La voilà à quatre pattes, elle aussi, devant ma propriétaire, devant mes voisines. Yves, le grand Yves, qui n’épouse pas, lui, fait derrière moi une figure pincée, comique, étouffant mal son rire, — tandis que pour me donner le temps de rassembler mes idées j’offre le thé, les petites tasses, les petits pots, les braises…
Cependant mon air déçu n’a pas échappé aux visiteuses. M. Kangourou m’interroge anxieux :
— Comment me plaît-elle ?
Et je réponds à voix basse mais résolument :
— Non !… celle-là, je n’en veux pas… Jamais !
Je crois qu’on a presque compris autour de moi, à la ronde. La consternation se peint sur les figures, les chignons s’allongent, les pipes s’éteignent. Et me voilà faisant des reproches à ce Kangourou : « Pourquoi aussi me l’avoir amenée en grande pompe, devant les amies, les voisins, les voisines, au lieu de me l’avoir montrée par hasard, discrètement, comme j’avais souhaité ? Quel affront cela va être à présent, pour ces personnes si polies ! »
Les vieilles dames (la maman sans doute et des