Page:Loti - Pêcheur d Islande.djvu/33

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lambeau d’été, par cet air plus tiède ; — par la terre et par les femmes.

Et puis, avec les premières brumes de l’automne, on rentre au foyer, à Paimpol ou dans les chaumières éparses du pays de Goëlo, s’occuper pour un temps de famille et d’amour, de mariages et de naissances. Presque toujours on trouve là des petits nouveau-nés, conçus l’hiver d’avant, et qui attendent des parrains pour recevoir le sacrement du baptême : — il faut beaucoup d’enfants à ces races de pêcheurs que l’Islande dévore.