Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 13.djvu/28

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Les étoiles se lèvent la nuit
Sur la bouche des femmes aimées,
Et du bord des lèvres mal fermées
Éclosent des constellations.

C’est un souffle qui passe,
 Un souffle de femme,
Glacé, large et lent, silencieux,
Par l’air libre et pur et par les cieux.

Par l’air libre et pur et par les ci1889.