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Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 7.djvu/129

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L’AVENTURE EXTRAORDINAIRE DE
Mme ESQUOLLIER

I


Lorsqu’en sortant de l’Opéra, suivie de sa jeune sœur Armande, Mme Esquollier se fut assise dans son coupé automobile :

— Eh bien ? dit-elle. Ton impression.

— D’abord, physiquement, il est délicieux !

— Bon. Inutile de continuer. Tu es prise, ma chérie. Embrasse-moi. C’est conclu.

Elles s’enlacèrent avec tendresse, mais Armande protesta :

— Non, non, tu vas trop vite, Madeleine. Qu’importe qu’il me plaise ? Je lui ai déplu. Il a passé une heure à me faire des critiques, et moi, comme une sotte, à les mériter ;

— Qu’est-ce que cela veut dire ?