suivre les pieds légers des nymphes. On n’y voit pas entre les feuilles les yeux verts des hamadryades fixer les yeux craintifs des hommes. Mais nous n’aurons pas peur puisque nous sommes ensemble, tous les deux, toi, et moi…
Non. Je pleure malgré moi, mais je t’aime et je te suis. Un dieu est dans mon cœur ! Parle-moi ! Parle encore ! Un dieu est dans ta voix.
Mets tes cheveux autour de mon cou, ton bras autour de ma ceinture et ta joue contre ma joue. Prends garde, voici des pierres. Baisse les yeux, voici des racines. La mousse glisse sous nos pieds nus, et la terre est fraîche… Mais ton sein est chaud sous ma main.
Ne le cherche pas. Il est petit, il est jeune, il n’est pas beau. L’automne dernier je n’en avais pas plus qu’au jour de ma naissance. Mes amies se moquaient de moi. C’est au printemps que je l’ai vu croître, avec les bourgeons sur les arbres… Ne le caresse pas ainsi… Je ne peux plus marcher.
Viens pourtant… Ici nous sommes dans les