Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 7.djvu/64

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ténèbres. Je ne vois plus ton visage. Nous ne sommes ni toi ni moi. Ne me donne plus tes lèvres : je veux revoir tes yeux. Viens jusqu’au vieil arbre là-bas, qui est devant le clair de lune. Sa grande ombre rampe jusqu’à nous, suis-la…

melitta

Il est grand comme un palais…

arcas

Le palais de tes noces, qui s’ouvre pour nous deux au fond de la nuit sacrée…

melitta

J’entends du bruit… Ce sont les palmes…

arcas

Les palmes bruissantes du cortège nuptial.

melitta

Ces étoiles…

arcas

Ce sont les torches.

melitta

Et ces voix…