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dans un état plus digne d’elle. Je cédai à ce qu’elle voulut, mais elle ne me prit pas au mot sur-le-champ et, après m’avoir rappelé qu’elle n’aimait pas qu’on lui fît minette, elle se mit légèrement sur moi, tête-bêche.

C’était une bien jolie chose que le con de Charlotte, peut-être parce qu’elle ne s’en servait guère…, mais non, car le second trou, dont elle se servait tant, était sans défaut comme celui de Teresa.

Toute molle et calme qu’elle fût, Charlotte était une jeune personne fort humide, une de celles qui disent : « Je mouille pour vous » comme une autre dirait : « Je brûle ». Ses poils étaient bien plantés, plus lustrés et moins longs que ceux de sa mère, mais ils croissaient aussi à la naissance des cuisses et ils emplissaient le sillon de la croupe.

Après tout ce que venait de dire Charlotte, je ne voulus pas lui laisser de doute sur mes intentions. J’ouvris ses fesses entre mes mains et je touchai du doigt ce qu’elle m’offrait… Je me rappelais une jeune fille à qui j’avais fait cela et qui s’était écriée avec un frémissement de l’arrière-train : « Oh ! ta queue ! ta queue ! ta queue ! » Charlotte coulait beaucoup, mais ne frémissait guère et ne criait pas. En outre, elle était plus habituée à donner des caresses qu’à en recevoir. Par une méprise que sa profession expliquait assez, elle prit mon geste pour un signal et comme elle ne léchait que mes testicules elle me donna sa langue plus bas.

Charlotte n’était pas vicieuse.

La plupart des hommes ignorent tellement