Page:Louis - Recherches sur les effets de la saignée, 1835.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

jour de l’affection ; que ces sujets se trouvaient, par cette raison, dans une position un peu moins favorable que ceux de la Charité, dont trois furent saignés le premier jour de la pneumonie.

La différence qui nous occupe tiendrait-elle à ce que les premières saignées faites aux malades traités à la Pitié, furent un peu plus copieuses que celles qui furent faites, à la même époque, à l’hôpital de la Charité ? Nous reviendrons plus tard sur cette circonstance qui a dû nécessairement avoir quelque influence sur la durée de l’affection.

D’ailleurs la pneumonie ne m’a pas semblé plus grave, généralement, chez les sujets saignés avant le cinquième jour de la maladie, que chez ceux qui ne le furent qu’après cette époque ; de manière qu’on ne saurait attribuer le peu d’effet des émissions sanguines pratiquées dans les premiers jours de l’affection, à sa violence.

Mais on dira, peut-être, que la saignée n’a pas été le seul moyen de traitement mis en usage, chez les sujets qui nous occupent, et que les autres agens thérapeutiques peuvent avoir nui aux bons effets de celui-ci. À quoi je répondrai qu’effectivement plusieurs des malades saignés dans les quatre premiers jours de l’affection prirent du tartre stibié à haute dose ; mais qu’il en fut de