Page:Louis Bethléem - La littérature ennemie de la famille, Librairie Bloud & Gay, 1923.djvu/87

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et dialogues affriolants. Qu’est-ce que l’art ? autre chose ! Et la littérature ? autre chose ! N’en parlons pas.

« Ou parlons-en, mais sans confondre l’art et la littérature avec le gagne-pain de ces divers messieurs et dames ».


3.


En dépit de ces copieuses explications, l’antinomie des droits subsiste peut-être, au sens de quelques-uns de mes lecteurs. Voici qui va dissiper les obscurités et décider les esprits encore hésitants.

À supposer — ce que pour ma part je n’accorde pas — à supposer que les droits de la morale et les droits de la société puissent céder la primauté au droit, plus ou moins étendu, de l’écrivain, il existe des droits qui, incontestablement et aux regards des pères de famille, doivent le primer, ce sont les droits de l’enfant.

« Du point de vue de l’enfant, écrit M. Charles Chabot dans son ouvrage déjà cité, Les Droits de l’enfant (pp. 191, 192, 193) : il n’y a pas de discussion, il se peut que des chefs-d’œuvre où bon nombre d’adultes voient déjà autre chose que la beauté pure, ne soient pas faits pour l’âge de l’enfance et de