Page:Louis Napoléon Bonaparte - Histoire de Jules César, tome 2, Plon 1865.djvu/317

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Pendant que César prenait ces dispositions, les Gaulois, ayant convoqué, probablement à Bibracte, une assemblée de leurs principaux chefs, décidèrent, non de réunir tous les hommes en état de porter les armes, comme le voulait Vercingetorix, mais d’exiger de chaque peuple un certain contingent, car ils redoutaient la difficulté de nourrir une multitude aussi grande et aussi confuse, et d’y maintenir l’ordre et la discipline. Les différents États furent requis d’envoyer des contingents dont le total devait s’élever à 283 000 hommes ; en réalité, il ne dépassa pas 240 000. La cavalerie se composait de 8 000 chevaux[1].

  1. Les Éduens et leurs clients, les Ségusiaves, les Ambluarètes, les Aulerques-Brannovices, les Blannoviens 35 000 hommes.
    Les Arvernes, avec les peuples de leur dépendance, comme les Cadurques Éleuthères, les Gabales, les Vellaves 35 000
    Les Sénonais, les Séquanes, les Bituriges, les Santons, les Rutènes, les Carnutes, chacun 12 000 72 000
    Les Bellovaques 10 000
    Les Lémovices 10 000
    Les Pictons, les Turons, les Parisiens, les Helviens, chacun 8 000 32 000
    Les Suessions, les Ambiens, les Médiomatrices, les Pétrocoriens, les Nerviens, les Morins, les Nitiobriges, 5 000 chacun 35 000
    Les Aulerques-Cénomans 5 000
    Les Atrébates 4 000
    Les Véliocasses, les Lexoviens, les Aulerques-Éburovices, chacun 3 000 9 000
    Les Rauraques et les Boïens, chacun 3 000 6 000
    Enfin, les peuples qui habitaient les pays situés le long de l’Ocdan, et que les Gaulois appelaient Armoricains, parmi lesquels étaient les Curiosolites, les Rédons, les Ambibariens, les Calètes, les Osismes, les Lémovices armoricains, les Vénètes et les Unelles, devaient en fournir ensemble 30 000
    ——————
    Total
    283 000