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Page:Louis de Beaufront-Commentaire sur la grammaire Esperanto.djvu/48

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les pronoms personnels

ramener à la connaissance des 13 mots : unu, du, tri, kvar, kvin, ses, sep, ok, naŭ, dek, cent, mil, milion, de deux suffixes : obl, on, d’une préposition : po, et d’un adverbe : foje. Avec ce léger bagage, la langue forme d’une manière plus logique, plus constamment régulière et plus complète qu’aucun de nos idiomes, tout ce dont on peut avoir besoin comme mots de nombres sous forme nominale, adjective ou adverbiale, selon les cas.

Règle 5. — LES PRONOMS PERSONNELS ET LES POSSESSIFS


Les pronoms personnels sont mi (je, moi), vi (vous, tu, toi), li (il, lui), ŝi (elle), ĝi (il, elle, pour les animaux ou les choses, et pour tout être humain dont le nom ne révèle pas le sexe), si (soi, se), ni (nous), ili[1] (ils, elles), oni (on).

Ils prennent l’n accusatif dans les mêmes conditions que le nom, ce qui est logique puisqu’ils le remplacent à tout instant. Comme lui aussi, ils peuvent être précédés de diverses prépositions marquant le rôle qu’ils jouent dans la proposition.

Exemples. — Mi kredas, ke ŝi ne vidas nin. Je crois qu’elle ne nous voit pas. — Li ĵetis sin sur min kaj batis min kun la plej granda krueleco. Il se jeta sur moi et me frappa avec la plus grande cruauté. — Donu do al li,

  1. L’anglais, l’allemand, et d’autres langues encore prouvent qu’on n’a pas besoin de pronom personnel spécial pour la 3e personne du féminin pluriel. Les circonstances ou le contexte indiquent fort bien s’il s’agit d’hommes ou de femmes.