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commentaires sur la grammaire esperanto

K. t. p. ou k. c., et cœtera (Kaj tiel plu, kaj ceteraj).

Ke, que.
Remarque. — Ke ne peut, en aucun cas, remplacer kiu. Par conséquent, quand notre que français est pronom relatif, c’est-à-dire peut se tourner par lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, il faut toujours le traduire par kiun, kiujn.
Exemples. — L’homme que je vois… La homo, kiun mi vidas… — Les personnes que vous attendez… La personoj, kiujn vi atendas
Ce qui, se rend toujours par tio, kio et alors on peut sous-entendre tio.
Exemple. — Ce qui me chagrine, c’est que… Tio, kio ĉagrenas min, estas ke…
Ce que, se rend par tio, kion et, dans ce cas, tio ne peut jamais se sous-entendre.
Exemple, — Ce que j’aime lui déplaît. Tio, kion mi amas, malplaĉas al li.
Tel que, se rend par tia, kia ou par tia ke. Les exemples suivants feront distinguer la différence.
Exemples. — Qu’il vienne tel qu’il est. Li venu tia, kia ĝi estas. — Donnez-le moi tel qu’il est. Donu ĝin al mi tian, kia ĝi estas. — Mon épouvante fut telle que je ne pus prononcer un mot. Mia teruro estis tia, ke mi ne povis elparoli unu vorton.
Autant… que, aussi… que, se rendent par tiom… kiom, tiel… kiel.
Exemples. Il en a autant que moi. Li havas tiom, kiom mi. — Il est aussi grand que moi. Li estas tiel granda, kiel mi.