Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/211

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le faire avec les quatre-vingt-dix hommes qu’il avait sous ses ordres, d’autant plus que le principal but de l’expédition avait déjà été atteint par cette poignée de braves, et l’Ann appareilla pour revenir à Hong-Kong. On eut bientôt lieu de se féliciter de cette sage détermination, car on a su depuis que, le lendemain matin, la première flotte de pirates de vingt jonques, dont nous venons de parler, avait été grossie par une seconde de quarante. Contre ces soixante jonques, la lutte eût été trop inégale, et, si l’Ann l’eût engagée, il est fort possible qu’elle n’en fût pas sortie à son avantage. »


Extrait de l’Overland Friends, of China.

« Nous avons promis, dans le dernier numéro, de plus amples détails sur l’expédition entreprise par le navire Ann, à la recherche des deux passagers enlevés du Caldera par les pirates, Mme Fanny Loviot et le marchand chinois. Nous regrettons de ne pouvoir donner de cette expédition un récit aussi ample que nos lecteurs auraient pu le désirer, surtout en ce qui concerne le traitement que les pirates ont fait subir à leur deux prisonniers, traitement dont nous