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Page:Loviot - Les pirates chinois, 1860.djvu/212

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avons entendu parler comme d’une chose inouïe, et devant lequel nous nous arrêtons avec douleur, en pensant à la pauvre jeune femme qui en fut l’objet. On nous a affirmé que les barbares avaient jeté leur captive, dans une cabine peuplée de rats, d’araignées, de cancrolats, enfin d’insectes les plus immondes. Tout cela n’est-il pas fait pour exciter la curiosité et le plus vif intérêt ? »

(Friend of China.)


Je dois dire ici qu’après cette catastrophe, je me trouvais dans un tel état de fièvre et de malaise moral, qu’il ne m’a pas été possible de satisfaire la curiosité bien légitime des journalistes de Hong-Kong en ce qui touche les souffrances de ma captivité. C’est en France seulement que, rappelant mes souvenirs, je me mis à écrire cette relation, laquelle par son étrangeté même m’a paru mériter la publicité.

En terminant les détails de cette expédition, je ne veux pas oublier de citer un trait de représailles des plus caractéristique.

Il avait été fait dans cette récente affaire deux prisonniers. J’entendais les matelots raconter les diffé-