Page:Luchaire - Inauguration de l’Institut Français de Florence.djvu/3

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r à la Faculté de Droit de Grenoble, — Dr Padoa, président de l'Université populaire de Florence,— baron de Fougères, vice-consul de France, — Julien Luchaire, professeur a la Faculté des Lettres de Grenoble, chargé de la direction de l'Institut. Dans les premiers rangs du public, on remarquait : M. Nisard, ancien ambassadeur de France auprès du Vatican, — les sénateurs Comparetti, marquis Torrigiani, Del Lungo, Niccolini, — les députés Ferdinando Martini, ancien gouverneur de l'Érythrée, comte Serristori, Rosadi, — MM. Guido Mazzoni, Pio Rajna, Ramorino, Giulio Fano, Luigi Milani, Mario Schiff, professeurs à l'Institut des Études supérieures, — Guido Biagi, directeur de la Bibliothèque Laurentienne, — Morpurgo, directeur de la Bibliothèque nationale, — Guglielmo Ferrero, — Paul Sabatier, — G. Lemay, consul général de France, — E. Pralon, consul de France à Turin, — professeur Brockhaus, directeur de l'Institut allemand d'Histoire de l'Art à Florence, — professeur Robert Davidsohn,— Dalla Volta, professeur à l'Institut des Sciences sociales, Domenico Trentacoste, Ugo Ojetti, Carlo Segrè, Barbera, Alinari, — les représentants de la presse italienne, etc.

De nombreuses dames étaient présentes. M. Ettore Levi, lecteur italien à la Faculté des Lettres de Grenoble, chargé du Secrétariat général de l'Institut, M. Prunières, boursier d'études d'histoire de la Musique, et les élèves : MM. Seta, Prost, Ronzy, Simongiovanni, Moulin, Crémieux ; Mlles Mus et Péraldi, faisaient les honneurs des salles, et particulièrement de la Bibliothèque, récemment installée.

M. Barrère a ouvert la séance par le discours suivant : Discours de M. C. BARRÈRE Ambassadeur de France auprès de S. M. le Roi d'Italie

« Messieurs,

« M. le Recteur de l'Université de Grenoble vous dira tout à l'heure, avec une compétence à laquelle je ne saurais prétendre, dans quel esprit et à quelle fin fut conçue la pensée de fonder dans cette ville illustre, foyer de la Renaissance, l'Institut de lettres que vous inaugurez aujourd'hui. Si je le précède, c'est pour bien marquer combien