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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/111

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ni même l’espérance, si elle ne promet que des biens éloignés.

Amour ! chère & fatale passion, que de maux tu fais à l’homme foible & séduit ! Le Ciel bienfaisant lui a donné la paix de l’ame, le sommeil qui enchaîne jusqu’à la douleur, la santé avec laquelle on brave tous les chagrins, les ressources de l’esprit qui embellissent l’existence. L’amour malheureux détruit tout ; sa victime, dévorée par les serpens de la jalousie, invoque la raison sourde à sa voix, & soupire après un bien qui n’est pas au pouvoir de celle même qu’il sollicite.

Ces différentes épreuves influèrent sur la santé du Vicomte. Quoi-