Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/39

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res pour qu’une bonne ou mauvaise vocation terminât le cours de mes imprudences, & ensevelît ce qu’on appelloit ma honte, & ce qu’intérieurement j’appellois mon triomphe. Peut-être imaginez-vous que c’étoit indiscrétion, folie de ma part. Non, tout étoit prévu & réfléchi. M. de Chalmazel m’avoit inspiré une aversion subite, en me faisant connoître l’amour : je m’avisai de ce bizarre expédient pour échapper au joug que je devois porter avec lui. On a si souvent consacré cette fleur au plaisir ! étoit-ce donc si mal de s’en servir une fois pour éviter l’esclavage ? »